le plus grand musée à ciel ouvert du monde

Aucun endroit ne rivalise avec les monuments de la Thèbes antique, uniques par leur dimension et leur splendeur. Illustre cité, cent fois décrite par les voyageurs émerveillés qui se rendaient en Égypte. L’empereur Hadrien dans l’Antiquité, puis les marchands occidentaux du Moyen-Âge et les érudits de la Renaissance. Plus tard les savants et les artistes qui accompagnaient Bonaparte dans son expédition. Enfin, les créateurs de l’égyptologie moderne qui ouvrirent la voie aux curieux du monde entier.

Dans un cadre époustouflant, le Nil s’écoule entre les somptueux temples de la rive est où s’étale la ville moderne et la vaste nécropole de la rive ouest enserrée par la mystérieuse montagne thébaine. Des deux côtés, ce ne sont que merveilles et beautés.

L’HOMMAGE DE PIERRE À LA DÉESSE-VACHE

À soixante km de Louxor, Dendérah est un temple consacré à la déesse Hathor, la fille du dieu Rê, déesse de l’amour du désir, de la joie et de la musique. Les Grecs partageaient le même goût que les Égyptiens pour cette déesse et ils l’incorporèrent dans leur panthéon, sous le nom d’Aphrodite.
L’état de conservation de ce site permet d’imaginer le faste des temples égyptiens à leur époque de splendeur. La déesse Hathor y jouit d’un culte particulier depuis l’ancien empire. Elle est souvent représentée sous les traits d’une vache céleste ou bien d’une femme portant des cornes sur la tête, celles-ci entourant le disque solaire.
Les anciens Égyptiens ont vénéré ici pendant près de trois mille ans la déesse aux oreilles de vache.
Le temple est encore très spectaculaire avec sa façade et ses colonnes à chapiteaux où la déesse-vache, tournant la tête vers les quatre points cardinaux, semble affirmer son pouvoir sur l’univers entier.

le temple d’Horus,
le mieux préservé d’Egypte

Après une courte navigation nous voici à Edfou pour la visite du temple d’Horus. Bati sur une butte surplombant le large lit du Nil, le temple d’Horus a échappé aux ravages des crues du fleuve. Dès l’approche, on a l’impression d’être devant un décor monumental sur les murs duquel se déploie tout le culte du dieu-faucon. Cette visite s’effectuera en calèche.

les plus émouvants monumentaux temples égyptiens

La découverte du chef d’œuvre nubien d’Abou Simbel aux portes du Soudan, sera l’un des moments les plus émouvants de votre croisière. Situé en plein désert, à 270 km au sud d’Assouan, l’ensemble d’Abou Simbel est le plus impressionnant des testaments de pierre laissés par Ramses II. Cet ensemble monumental, joyau de l’ancienne Nubie, est une merveille isolée sur les rives du lac Nasser. Elle laisse à tous les visiteurs le souvenir inoubliable d’un lieu enchanté, béni des dieux.

Menacés de disparition par la montée des eaux due à la construction du haut barrage d’Assouan, les deux sanctuaires ont été déplacés dans leur intégralité sur la colline artificielle actuelle en 1965.

porte d’accès de la Nubie

Puis Assouan, la plus méridionale des villes d’Égypte qui invite à la rêverie et au repos, un art de vivre très éloigné de l’agitation du Caire. C’est ici que commence la découverte de la Nubie mystérieuse, comme le temple de Philae, l’un des joyaux d’Égypte, sauvé des eaux lors de la construction du haut barrage.

Assouan semble fermer les portes de l’Orient pour entrouvrir celles de l’Afrique. Le Nil apparaît ici dans toute sa splendeur. Domestiquées par le barrage, les eaux du grand fleuve sont d’un calme souverain. Le Nil serpente paresseusement entre les îles aux roches de couleurs chaudes, défiant les hautes dunes de sable doré qui le bordent. Les felouques aux grandes voiles triangulaires y glissent élégamment comme des oiseaux. Fermez les yeux, rien n’a changé depuis le temps des pyramides.

Nous visiterons ensuite le Haut Barrage, l’un des plus grands complexes hydro-électriques du monde. Grâce à cet ouvrage, l’Égypte a considérablement augmenté la superficie de ses terres cultivables, doublé ses ressources énergétiques, régulé l’irrigation du bassin du Nil et développé ses rizières. La stabilisation du niveau des eaux du fleuve l’a rendu navigable toute l’année.

Puis viendra le temple de Philae, la « perle de l’Égypte », dédiée à Isis, sœur et épouse d’Osiris, mère d’Horus. Après la construction du premier barrage, le temple de Philae a partiellement disparu sous les eaux pendant une trentaine d’années. Mais devant tant de beauté noyée, l’Unesco s’est mobilisé, et le temple a été déplacé sur l’île voisine Agilkia. Philae a été définitivement sauvé des eaux et la magie de son exploration opère à nouveau.

la grande Nécropole
des millions d’années du Pharaon

De retour à Louxor nous irons voir la légendaire Vallée des Rois. Ce sont les souverains de la XVIIIè dynastie qui, les premiers, ont choisi ce site perdu aux confins du désert pour y établir leur dernière demeure. Soixante-trois magnifiques tombeaux à l’abri de cette vallée des Rois où le soleil, symbole de l’au-delà, est censé résider.

En faisant creuser secrètement leurs tombeaux, ils espéraient ainsi les mettre à l’abri des profanateurs. Mais les sépultures furent pillées dès leur construction. C’est pourquoi la découverte en 1922 de la tombe de Toutankhamon, modeste mais inviolée, connut un tel retentissement. Pour la première fois remontaient à la lumière, des trésors cachés depuis plus de trois mille ans. On prenait ainsi la mesure des richesses inouïes qui étaient enfouies avec la dépouille du souverain.

Aujourd’hui, seules une quinzaine de sépultures sont accessibles au public sur les soixante-deux que compte la vallée.
Diner au Old Winter Palace, palace mythique de la ville puis son et lumière du temple de Karnak.

la grande Nécropole
des millions d’années du Pharaon

De retour à Louxor nous irons voir la légendaire Vallée des Rois. Ce sont les souverains de la XVIIIè dynastie qui, les premiers, ont choisi ce site perdu aux confins du désert pour y établir leur dernière demeure. Soixante-trois magnifiques tombeaux à l’abri de cette vallée des Rois où le soleil, symbole de l’au-delà, est censé résider.

En faisant creuser secrètement leurs tombeaux, ils espéraient ainsi les mettre à l’abri des profanateurs. Mais les sépultures furent pillées dès leur construction. C’est pourquoi la découverte en 1922 de la tombe de Toutankhamon, modeste mais inviolée, connut un tel retentissement. Pour la première fois remontaient à la lumière, des trésors cachés depuis plus de trois mille ans. On prenait ainsi la mesure des richesses inouïes qui étaient enfouies avec la dépouille du souverain.

Aujourd’hui, seules une quinzaine de sépultures sont accessibles au public sur les soixante-deux que compte la vallée.
Diner au Old Winter Palace, palace mythique de la ville puis son et lumière du temple de Karnak.